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Fière d'être paloise

Fière d'être paloise
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20 octobre 2016

Vivre ou Survivre, petite piqûre nostalgique

Un palois qui se respecte est forcément un fan inconditionnel de Balavoine ! La troupe amateur «L’Art Scène Théâtre »  nous a fait revivre ses heures de gloire au travers d’une comédie musicale, au fort accent d’actualité. 

Petit rappel pour les plus jeunes : Daniel Balavoine était un chanteur à succès des années 80 mais il était aussi l’icône de la jeunesse de l’époque, montant au front avec son franc parler pour défendre les jeunes de cette époque, invectivant François Mitterrand alors Président de la république française et faisant régulièrement polémique dans les émissions-débats de l’époque. Daniel Balavoine était aussi un homme au grand cœur qui s’engagea pour les populations africaines en mettant sur pied un projet d’envergure visant à amener l’eau dans les villages reculés d’Afrique. Mais Balavoine était surtout un gars de chez nous, une fierté locale qui repoussa largement les frontières du Béarn. Balavoine fut lycéen à Pau et débuta sa carrière dans les bals populaires. Il se produisait dans nos quartiers et notamment dans le quartier du Hédas. Il fut un temps où nous aurions pu le croiser aux détours d’une de nos rues… Malheureusement, tout s’est arrêté un 14 Janvier 1986, dans un crash d’hélicoptère au cours du Paris-Dakar. 30 ans aujourd’hui…

Pour certains, comme moi, il n’y paraît pas car sa musique continue de résonner dans mes oreilles. Ma fille est même née sur du Balavoine. Il est sans doute la première voix qu’elle a entendue. Elle a grandi au son de sa musique. Alors, quand je vois qu’une troupe paloise a décidé de lui rendre hommage au travers d’une comédie musicale, je me précipite ! Au démarrage, dès les premières notes, je suis quelque peu dubitative : je ne connais pas les 2 premiers morceaux et ça sonne légèrement faux… Bien que les enchaînements ne soient pas toujours très fluides, qu’on note quelques ratés au niveau des micros et que le fil conducteur soit parfois abscons, l’univers Balavoine y est formidablement représenté. Chaque chanson retrace ses engagements, montre sa détermination à changer les choses, donne une impression de solidarité qui émanait tellement du personnage. Lorsque les tubes du chanteur retentissent, c’est un pur bonheur -On notera à ce propos une chanteuse qui se démarque particulièrement. Mais je suis surtout bluffée par le niveau des danseurs, le travail de mise en scène, la pertinence des décors et l’originalité des costumes alors même que nous sommes devant une troupe amateur ! Point d’orgue : l’apparition de la sœur de Daniel, Claire, qui s’est investie auprès de ces jeunes et leur a certainement insufflé son dynamisme. Elle nous a parlé avec émotion de ce frère perdu trop tôt et c’était comme un peu de Balavoine qu’on touchait du doigt.

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Au final, le spectacle valait carrément le détour ! Cette troupe d’amateurs s’est formidablement bien débrouillée. Il y a du potentiel dans ce groupe d’artistes en herbe. Il y a tellement d’amour et de plaisir autour de ce projet que s’en est contaminant. Daniel a laissé son empreinte dans le monde, dans l’histoire musicale française. Il fait partie intégrante de notre patrimoine. C’est un bel hommage qui lui est rendu à travers ce spectacle, un vent de nostalgie reboostant pour nous, une transmission qui doit continuer à se faire. Décidément, quelle fierté d’être paloise !

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13 octobre 2016

Une salle épatante pour les concerts

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Il y a quelques jours, démarrait en grande pompe la saison culturelle de l'Espace James Chambaud à Lons. C'était, pour moi, la première fois que je mettais les pieds dans cette structure culturelle pour y voir un spectacle. Il s'agissait du concert de Mickey 3D, dont je ne vais pas vous rebattre les oreilles, ou plutôt les yeux, dans la mesure où j'en ai déjà fait un article sur un autre support: Eklektika, et que vous pourrez lire en ouvrant le lien qui suit si votre curiosité vous y pousse. J'ai plutôt envie, ici, de parler de la structure en elle-même, de l'accueil, la clientèle... Parce qu'il me semble que c'est un ensemble qui participe à la réussite d'une salle. Les programmateurs peuvent bien faire venir toutes les stars qu'ils veulent, si les détails qui font une salle ne sont pas au rendez-vous, la salle ne fera que vivoter, si ce n'est péricliter. Dans mon ancienne vie, j'ai maintes fois eu le loisir de côtoyer les salles de spectacles et j'avoue que j'ai été plutôt agréablement surprise par celle-ci. Située en périphérie de Pau, elle est facilement accessible. En revanche, pour ceux qui ne connaissent pas, elle est difficilement trouvable: la signalétique n'est franchement pas à la hauteur, mais à l'heure du GPS intégré au téléphone qui s'en soucie?... Arrivé à proximité, on découvre un parking plutôt bien pensé, au pied de la salle et, cerise sur le gateau, avec placeur! En deux secondes, nous étions garés et 3 minutes plus tard, bien au chaud dans le hall. Un hall vivant, bien évidemment, un soir de concert, grouillant d'une clientèle assez homogène, principalement des trentenaires et surtout accueillant. On se sent bien dans ce hall, entièrement vitré et donnant sur un espace vert très agréable. Mickey 3D se produisait dans la petite salle, la plus intimiste, en configuration debout. La scène est surélevée et l'acoustique est impecable. Pour le coup, dès les premières  notes, c'est un vrai bonheur pour les oreilles. Au terme du concert, le directeur et son équipe s'active derrière le bar, une façon bien agréable de prolonger la soirée. Ce soir-là, au delà du concert-plaisir, j'ai découvert un lieu beau et fonctionnel dirigé par des personnes enthousiastes et heureuses de faire vivre ce lieu.

Hâte de découvrir la grande salle...

 

A Lons, Mickey 3D réussit son retour, et l'Espace Chambaud son ouverture de saison - Eklektika, portail culturel du Pays basque

Mickey 3D était à Lons, hier soir, et lançait la saison culturelle de l' Espace James Chambaud qui attaquait sa deuxième saison, sans doute sa première en formule pleine pour cette salle ouverte il y a à peine un an.

http://www.eklektika.fr

 

5 octobre 2016

Le château de Pau

 

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Retour sur mon blog ! Je me suis faite rare ces derniers temps et pourtant je n’ai pas chaumé ! Avec l’été et les visites de mes amis, j’ai découvert de nouveaux lieux, notamment aux alentours de Pau. Mais, pour rester raccord avec le nom du blog, je vais commencer par vous parler du plus beau patrimoine de notre ville chérie : le château !

J’y ai amené ma meilleure amie, fraichement débarquée de Martinique et qui ne connaissait absolument pas la ville. Je me devais de lui faire découvrir notre joyau patrimonial et elle n’a pas été déçue… Forcément, elle le connaissait pour la très grande notoriété que lui confère notre bon roi Henri. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle comprit qu’Henri IV n’y avait même jamais habité… Originaire de la région, élevé aux environs de Pau, il n’a fait qu’y naître finalement. Ce château, bien avant d’être celui d’Henri IV, est surtout celui de Gaston Fébus, Louis Philippe ou encore Napoléon III qui chacun y vécurent et y apportèrent des transformations conséquentes. Qui l’eût cru ? Mais la figure du vert galant est partout. Ce château est le symbole du rattachement du Béarn à la France et de l’apaisement entre catholiques et protestants. Henri IV portait ces idées, ce château est finalement devenu un hommage à son règne. Ainsi, on découvre dans les collections de la forteresse devenue musée de nombreuses sculptures du roi Henri, des tableaux racontant l’Histoire à travers le personnage. Le clou du spectacle étant cette carapace de tortue, participant entièrement au mythe d’Henri IV et qui, selon la légende, aurait été son berceau de naissance. Parfaitement mise en scène, cet étonnant « couffin » vaut le détour. Autre particularité du château : ces nombreuses tapisseries, toutes plus magnifiques les unes que les autres, tissées à la Manufacture des Gobelins. Un trésor inestimable que certains châtelains ont honteusement sacrifié au profit de l’esthétisme… Mais, peu importe, cela fait aussi partie de l’Histoire. Le château est joliment enrichi de mobilier d’époque. Chaque salle apporte son lot de surprises et d’émerveillement, voire de stupéfaction quand on entre dans la salle aux 100 couverts. Définitivement ce château est celui d’une ville, d’une entité même (le Béarn) et nous raconte un pan décisif de l’Histoire de France.  Idéalement situé, surplombant le boulevard des Pyrénées, offrant une vue imprenable sur la chaîne de montagnes éponyme, il est aussi au cœur du vieux quartier de Pau, avec ses rues pavées et ses nombreux commerçants, restaurants et autres bars à vin. Une belle balade à faire, à refaire et à conseiller.

A Pau, on est fier de notre château !

 

Château de pau de nuit

Château de Pau

château en Béarn

la carapace du château de Pau

23 mai 2016

Au gré de mes pérégrinations culturelles paloises et alentours

La dernière fois, je vous avez écrit que je posterai mon sentiment sur mes pérégrinations culturelles paloises. Alors, nous y voilà! Avec ma fille à mes côtés (sortie entre filles!), me voilà suivant docilement les instructions de mon GPS (je n'ai absolument aucun sens de l'orientation...). Contournant Pau, nous nous enfonçons ostensiblement vers une campagne inconnue. Les paysages sont sublimes (Sud-Ouest oblige ;-)) Nous traversons un pont qui enjambe le Gave. Pour une raison qui m'échappe, il me fait penser au pont de la rivière Kwaï. Pour ma fille, il évoque l'Asie - je la soupçonne d'être plus proche de la vérité que moi. Décidément, nous sommes totalement dépaysées. Après avoir traversé un village typique du Béarn, nous arrivons à Arros de Nay. Cette bourgade, sans doute habituellement très calme, est aujourd'hui habitée par une intense activité. Le village grouille de piétons et, à y regarder de plus près, il semblerait que l'art en ait également pris possession. Visiblement, nous ne sommes pas les seules et c'est tant mieux! Les gens se sont déplacés pour Festiv'Arts, une exposition aux dimensions inhabituelles. En plus du cheminement culturel, c'est une balade à travers le  village qui nous attend. Plusieurs lieux municipaux ont ainsi été investis par les artistes, jusqu'à l'église. Cette année, on expose sur le thème de Traces; ce qui nous vaut de croiser plusieurs escargots laissant un monumental sillon de bave... Les écoles ont participé à cette manifestation. On découvre les oeuvres des élèves au gré de nos pas. Mais, Festiv'Art c'est avant tout un événement rassemblant un maximum d'artistes locaux parmi lesquels des noms sont à retenir tel que Marc Le Dizet, Nöt, Laurence Capelletto, 6col pour ne citer qu'eux. L'endroit est une manne à talents qu'ils soient photographes, graphistes, graffeurs, sculpteurs ou peintres, il y en a pour tous les goûts. Pour autant, les artistes exposés, malgré leur nombre, semblent avoir été triés sur le volet puisque l'on remarque, en premier lieu, la qualité du travail. Certains poussent loin la provocation que l'on cherche chez l'artiste pour mieux éveiller notre conscience comme "le croque-mort" ou "le pendu au téléphone" de Laurence Cappelletto... D'autres préfèrent s'amuser à créer à partir d'os ( Cezia Hau) et élaborer des pièces qui ne peuvent pas laisser indifférents. Quelques uns visent la caricature à l'image de Klem, la portraitiste de poules, quand d'autres sont plus sages et peignent la nature animale telle Soazig Lemur. Festiv'Arts c'est aussi un Tremplin des Arts qui met en lumière 10 jeunes artistes. Pour ma part, Bixpix et Pareil ont attiré mon attention. L'un porte son regard sur des instants plein d'émotion, loin d'être figés dans le temps malgré la photographie. L'autre crée à partir du numérique des images graphiques et intenses. Au final, c'est une promenade qui nous a pris plus d'une heure et dont nous sommes reparties enchantées, du rêve plein les yeux. Nous sommes arrivées trop tard pour les diverses animations qui y sont normalement proposées: des déambulations, performances, conférences, projections... C'est aussi le paradis des enfants qui peuvent s'adonner, sous la houlette des artistes, à mettre en oeuvre leur fibre créatrice au travers de nombreux ateliers. L'année prochaine, j'y  retourne avec plaisir. J'essaierai juste de trouver le programme avant d'y aller pour pouvoir m'organiser et profiter des nombreuses propositions dont je n'avais pas eues vent puisque je n'ai déniché le graal qu'en arrivant sur place. Encore un flop dans la communication des manifestations culturelles en Béarn... quel dommage...

Klem, portraitiste de poules

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Marc Bizet

Pendu au téléphone- Laurence cappelletto

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19 mai 2016

Billet d'humeur sur ... la culture en Béarn

Fraichement débarquée à Pau, je redécouvre la région. Et j'aime la redécouvrir au travers de promenades culturelles qui m'emmènent par monts et par vaux, au gré de pérégrinations artistiques. Ma plus grande difficulté en revenant dans la région a été de trouver les bonnes informations. Que se passse-t-il ici? Qui sont les structures culturelles? Que proposent-elles? Moi, qui vivais, respirais, rêvais culture et arts divers, sorties, spectacles et expos en tous genres depuis de nombreuses années dans mon autre vie, je me heurtais à un néant abyssal. Après quelques recherches, j'ai découvert une ville dynamique et pas que dans le sport! Car c'est là que le bât blesse. A Pau, on est sportif et c'est tant mieux mais, du coup, la culture passe à un plan à la limite de l'insondable. Non pas qu'il n'y ait aucune proposition culturelle. Non, simplement, de nombreux élus semblent penser qu'elle n'intéresse personne. Par conséquent, ils investissent peu dans ce domaine, communique mal, dépensent l'argent à mauvais escient. Résultat: seuls sortent ceux qui ont fait des recherches au préalable, ceux qui se sont renseigné, comme moi, parce qu'ils ne conçoivent pas la vie sans culture, quelle que soit sa forme. Le constat est amère alors même que de nouvelles structures voient le jour comme l'Espace Chambaud à Lons ou celle de Jurançon ou que d'autres sont restaurées tel le théâtre Saint Louis. Il serait temps, que les géguerres de bas étages entre politiques cessent. Il serait temps que chacun mette son ego de côté et pense intérêt général plutôt que perso. A l'heure du regroupement - que ce soient les villes au sein des sacro-saintes agglomérations, des départements au sein des régions et même aujourd'hui entre régions - il faut faire cesser les individualités et voir grand! Voir qu'une ville qui détient un bel établissement culturel avec une programmation adaptée c'est une aubaine pour toutes les villes alentours en terme d'économie (et oui, ces gens-là vont en profiter pour sortir dîner ou boire un verre, peut-être même dans la ville voisine), pour toute la population environnante (qui aura accès à des spectacles à quelques pas de chez elle), pour les scolaires du bassin (les enseignants vont trouver-là un outil complémentaire à leur cours)... Alors, oui, la culture intéresse la population. Elle n'est malheureusement pas informée de manière pertinente, voire pas du tout parfois... Pourtant, c'est bien souvent par la culture que s'ouvrent les esprits. Parce que ce manque me frustre, à chaque promenade culturelle, je dédierai un article avec mon ressenti averti, avec mon oeil critique juste pour faire le tri entre les sorties qui valent le coup et celles qui ne méritent pas qu'on s'y attarde. D'une année sur l'autre, on finira bien par s'y retrouver!

Parce que je suis fière d'être paloise et que je veux participer à l'amélioration du cadre de vie du bassin palois.

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29 avril 2016

Embrasement du ciel palois

Mon arrivée à Pau a été saluée par un magnifique feu d'artifices. Et oui, nous étions le 14 Juillet! Ma ville était en fête et, moi, c'était mon coeur qui était en fête. Tranquillement installée à la terrasse d'un restaurant avec mes amis retrouvés, j'ai admiré ces étincelles qui venaient éclairer le ciel. Au pied du château, le brasier semblait embraser le patrimoine. Tour à tour, une flamblée de bleu, rouge, rose ou champagne enflammait les tours. Une multitude d'étoiles clignotantes semblaient allumer un feu ardent dans le ciel palois. L'éclat incendiaire attisait la luminosité des astres nocturnes. C'était beau, ce château illuminé sous l'intermitence des fusées embrasées. C'était beau ces pétarades qui nous vrillaient les oreilles à chaque éclatement de la fleur en feu.Tout l'amour et le bonheur enfermés dans mon coeur semblaient avoir pris possession du ciel de Pau. Cette année, la fête nationale s'était transformée en une représentation colorée des éclats de bonheur de mon coeur. Je voyais dans ce feu d'artifices les boufées d'amour qui faisaient exploser mon coeur. C'était le spectacle  de mon coeur qui se déroulait sous mes yeux sans autres formes de mesure. Mon bonheur inondait le ciel de Pau pour retomber sur chacun des spectateurs dont nous faisions également et immanquablement partie. Et c'était tant mieux! Une nouvelle vie s'ouvrait à moi et elle avait les couleurs d'un feu d'artifices, d'une explosion de joie. Le bonheur indicible, je l'aurais imaginé transparent parce que ça rime avec invisible. Mais ce jour-là, cette nuit-là, je voyais les couleurs de mon coeur, de mon amour pour les autres, de mon bonheur à venir et qui venait définitivement de démarrer. Je voyais ce bonheur ineffable prendre les couleurs de la belle bleue, de la belle rouge, de la belle émotion qui chargeait mon coeur, mon corps, mon âme. Je me voyais le partager avec le reste du monde et j'en étais heureuse. La Paloise était  de retour, envahie d'un amour incommensurable.

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20 avril 2016

Retour aux sources

Voilà 9 mois maintenant que j'ai tout quitté pour retrouver mes sources. Moi, la paloise de naissance, tellement fière d'être originaire de la ville d'Henri IV, j'avais presque oublié mes origines... J'ai longtemps pensé que je reviendrai vivre dans ma ville natale et puis, la vie étant ce qu'elle est, j'ai fini par me résigner et oublier non seulement la fierté que j'ai toujours eue à appartenir à cette communauté du sud-ouest mais aussi mon farouche désir d'y retourner un jour. Et, puis voilà qu'on est venu me chercher, qu'on m'a rappelé d'où je venais, qu'on a rappelé à ma mémoire qu'il fût un temps où j'avais des rêves! Je ne fus pas longue à décider de mon rapatriement, embarquant dans mes bagages une ado de 14 ans, un chien, un chat et un poisson bleu! Mon retour à Pau a été comme une évidence. Lorsque j'ai foulé la terre de mes origines, j'étais chez moi. Lorsque j'ai redécouvert cette ville tant aimée, je me sentais comme transportée. Est-il possible que la terre qui nous a vu naître imprègne jusqu'à notre ADN? J'étais chez moi comme nulle part ailleurs. Heureuse. M'émerveillant de son évolution, de son patrimoine préservé, de cette vue à couper le souffle sur la chaîne des Pyrénées. Le bonheur à l'état brut, sans fioriture, sans détour, sans appel. Délibéremment fière d'être paloise!

Vue du Clos Mirabel sur les Coteaux de Jurançon

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